Homepage > À voir et à faire > Etappe 10: Lavoir
Les femmes les plus âgées peuvent encore évoquer les fatigues et le temps nécessaires autrefois pour laver le linge. D'abord à la maison, on le mettait à tremper. C'était aussi chez soi que l'on produisait la lessive (le « ranno ») en faisant bouillir la cendre. On pouvait aussi verser directement l'eau en ébullition sur celle-ci. La cendre tamisée était de préférence de bois de hêtre, et on la séparait du linge avec un tissu de chanvre qui faisait filtre. Une fois terminée cette opération, on portait le linge au lavoir avec des hottes pour le laver et le rincer. Le linge était encore essoré avant d'être étendu. Les nombreux petits lavoirs de la région étaient de propriété privée.
On les utilisait en accord avec le propriétaire et on établissait des roulements. A ce lavoir plusieurs femmes pouvaient travailler en même temps et par rotation, et se déplaçaient vers la source après avoir lavé et frotté le linge, pour le rincer à l'eau claire. On travaillait aussi le soir, à la lueur d'une bougie. Les femmes appréciaient ce lavoir parce que même en hiver l'eau n'était pas trop froide.
Deux parties constituent l'édifice : la partie interne, complètement enterrée, servait de « cassinél ». Dignes d'intérêt sont aussi les évents internes, qui favorisent la circulation de l'air, et le canal pour l'écoulement de l'eau.
Sentier histoire et nature de Sonvico
Etappe 1: Puits et “Riaron”
Etappe 2: Maison de justice
Etappe 3: Gràad
Etappe 4: Cassinél
Etappe 5: Forêt mixte de feuillus
Etappe 6: Curiosités géologiques
Etappe 7: Moulin et pont
Etappe 8: La clairière
Etappe 9: Le torrent Franscinone
Etappe 11: Les oiseaux du bois
Etappe 12: La vallée d’érosion du Franscinone
Etappe 12: Eau et énergie
Etappe 13: La lisière du bois de franc-bord
Etappe 14: Refuge pour la transfomation du lait
Etappe 15: Four pour la production de la chaux
Etappe 16: La zone rurale
Etappe 17: La zone humide de “Canéed”
Etappe 18: Place charbonnière
Etappe 19: Terrains en terrasse
Etappe 20: Madonna d'Arla
Etappe 21: La châtaigneraie de Pian Piret
Etappe 22: Hêtraie
Etappe 23: Rocher creusé de coupelles
Etappe 23: Denti della Vecchia
Etappe 24: R’Alborón
Etappe 25: Oratoire de San Martino
Etappe 26: Le village de Sonvico
Etappe 27: Pressoir à noix
Etappe 28: Eglise Saint Jean-Baptiste
Les lignes de bus régionales luganaises (Autolinee Regionali Luganesi) couvrent le trajet Lugano – Sonvico; du Val Colla on peut arriver à Sonvico en empruntant le car postal en parcourant le trajet Tesserete – Sonvico.
La confrontation entre passé et présent, à chaque étape du parcours, facilitera la prise de conscience de la relation délicate et complexe entre les êtres vivants et l'environnement naturel.
Aucune communauté ne survit sans eau. Le fait que le village de Sonvico se soit développé autour d’un puits et d’un ruisseau n’a donc rien d’étonnant.
Sur la place principale, c'était probablement le lieu de l'administration et de l'organisation judiciaire de la Châtellenie de Sonvico, une communauté qui comprenait les villages de Sonvico, Dino, Villa et les fractions de Cimadera, Traciò e Stampa.
Les châtaignes garantissaient à toute la population la subsistance pendant l'hiver. Parmi les nombreuses méthodes pour conserver longemps ce précieux fruit, il y a l'essication avec la « gràad » (construction pour l'essication des châtaignes).
Le lait était aussi un produit essentiel de nos villages. Pour l'utiliser au mieux il fallait le conserver correctement et le transformer : crème, beurre, fromage frais et à pâte dure.
Quittant la zone de culture extensive au sud du village, on entre dans une forêt mixte de feuillus. On y distingue quatre niveaux de végétation.
Cet endroit est la zone de contact entre deux roches métamorphiques, des roches qui, pendant leur formation, ont été modifiées dans leur structure par d’énormes variations de pression et de température.
Cette zone, appelée “Murin” (moulin), en comptait trois , un de ceux-ci fonctionnait avec une roue hydraulique à turbine.
On se trouve maintenant dans un milieu très différent des précédents: la clairière.
L’équilibre écologique d’un torrent dépend de nombreux facteurs : sa vitesse d’écoulement, la température, l’oxygénation et la composition chimique de l’eau, le mouvement et la masse de cette dernière.
Une fois quitté le sentier qui côtoye le Franscinone on rejoint le sentier supérieur, où on aperçoit un changement dans la végétation: l’apparition du Hêtre, qui ne supporte pas la forte humidité du terrain du fond de la vallée.
La vallée du Franscinone est un très bel exemple de vallée d’érosion et ce point d’observation nous offre une vue privilégiée sur la gorge creusée par le torrent.
Cette partie du sentier suit la vieille conduite de la société communale d’électricité de Massagno , qui en 1925 a entrepris la production autonome d’énergie nécessaire à la commune.
Le bois humide de franc-bord est typique des zones périodiquement inondées qui se trouvent le long des cours d’eau, ou des zones humides plus ou moins marécageuses, ce biotope est soumis à des changements continus.
Le petit édifice qui se trouve au bord du sentier est une construction typiquement conçue pour la transformation du lait: un ”cassinél” construit sur une source. L’étage supérieur possède une cheminée.
Une galerie sans issue qui s’ouvre dans un mur de pierres sèches, voilà tout ce qui reste d’un four pour la production de la chaux.
Certains arbustes qu’on trouve normalement dans les bois de feuillus caractérisent aussi les terrains broussailleux et les haies des paysages ruraux, où la forêt alterne avec les prairies ou les champs.
En se dirigeant vers la zone humide, on reconnaît une plantation de Hêtres pourpres élevée à futaie.
Dans nos forêts de nombreuses clairières ont été aménagées pour la production du charbon de bois. Elles ont fonctionné jusqu'à la deuxième guerre mondiale avant d'être brusquement abandonnées.
Ici aussi l'homme a modelé le territoire. Les défrichements pour gagner des pâturages et des prairies et la création d'étagements ont occupé des générations entières pendant plusieurs siècles et représentent un labeur qu'on n'imagine plus aujourd'hui.
Lieu de passage pour se rendre dans la Val Colla e à Cimadera (jusqu'en 1878 une fraction de Sonvico) et pour poursuivre vers la Val Cavargna. La liaison routière remonte aux premières décennies du XX s.
On se trouve dans une plantation de châtaigniers à fruits telle qu’on la cultivait autrefois.
Quittant la forêt de châtaigniers, création de l’homme, on pénètre dans une forêt plus naturelle et beaucoup plus suggestive: la hêtraie.
Un monument naturel. Ce châtaignier est sans doute le plus vieil arbre vivant sur notre territoire.
From this panoramic point, from where we can admire the hills and the mountains of the whole area of Luganese. A sight of particular beauty are the Denti della Vecchia.
Un monument naturel. Ce châtaignier est sans doute le plus vieil arbre vivant sur notre territoire.
Parmi les églises romanes de notre région, l'oratoire de San Martino a toujours été considéré l'une des plus anciennes.
Sonvico témoigne de la présence millénaire de l’homme sur notre territoire.
L'église de Saint Jean-Baptiste, attestée depuis 1375, est un monument fruit d'une longue évolution.
L'église de Saint Jean-Baptiste, attestée depuis 1375, est un monument fruit d'une longue évolution.